Après deux siècles et dix sept ans, l’Haïtien peine à identifier ses ennemis et à livrer le combat de son haïtianité

Cap-Haïtien, le 19 Octobre 2021
La République d’Haïti non seulement par son histoire, sa culture mais aussi par son mal endémique, son instabilité systémique imprégnés par colons (ÉTASUNIENS) et Affranchis (POLITICARDS HAITÏENS) marque l’histoire de l’humanité pendant 217 ans.
États-Unis entretiennent des relations diplomatiques avec Haïti depuis 1872 soit 12 ans après la signature du concordat de Damien. Benjamin F. Whidden fut le premier représentant diplomatique des USA sur la terre de Dessalines pendant la présidence de Abraham Lincoln et conduisait à bien sa mission jusqu’à amener la première république nègre indépendante à l’occupation en 1915. Avant cette prolongation de territoire physique et d’appel, les fils de l’oncle Sam ont combattu 01er janvier 1804 pris comme affront et comme nouvel ordre mondial à ses racines, la non-reconnaissance de cette indépendance, la fameuse doctrine de Monroe « l’Amérique aux américains » en sont les preuves. Le boycotte persiste, les crises politiques et économiques s’enracinent par leurs stratégies de loup-garou (yap manjew yap baw remèd).
Haïti pleure ses fils, la nature du terroir a horreur d’être elle-même par l’orientation que se donnent les politiciens et qu’ils donnent au pays. Ces derniers ne se veulent que des affranchis avec de petits privilèges au détriment du vive ensemble, du bien vive commun. Ils complotent contre l’intelligentsia haïtienne pour la garder hors des activités politiques en vue de maintenir le statut quo caractérisé par la privation des besoins vitaux des gens de ce coin (respirer, boire, manger, éduquer, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir…)
La progéniture de Jean-Jacques Dessalines n’a le goût de la vie, car elle n’a jamais eu la moindre chance de vivre, elle ne fait que vivoter depuis son existence. La conspiration contre elle est permanente, elle est victime de ses amis et alliés, de ses frères et sœurs, de ses oncles et tantes, de ses cousins et cousines, de ses grands-pères et grands-mères, de ses voisins et voisines. Nombreux sont ceux qui l’écorniflent. Beaucoup s’intéressent aux ressources tant au sol qu’au sous-sol de la dynastie royale. Son patrimoine est richissime, sa culture imprégnée de très grandes valeurs naturelles et morales, son climat tropical, son histoire, sa fortification… provoquent tout son mal. La seule infraction qu’elle commet c’est d’hériter un père conscient de son humanisme, un bonus pater familias qui opta pour sa liberté, celle de sa postérité ; de toute une famille, la famille humaine ; de tout un monde, le monde équitable, c’est là où le bât blesse.
La descendance de Jacques 1er peine à identifier ses ennemis, à identifier et à solutionner ses problèmes. La gangstérisation et l’insécurité ne sont pas fruits du hasard. Le principe de causalité n’écharpe aux pratiques ni diplomatiques ni politiques. Donc, tout ce que le pays connait comme maux, douleurs, insécurité, instabilité politique et économique, la débandade morale et culturelle, la déchéance et la déconfiture du corps social, la corruption, remontent au grand défi relevé par l’Armée Indigène sous le commandement de l’empereur.
Matisan, Gran-Ravin, Vilaj de Dye, Lasalin, Ti Bwa, Site Solèy, Kwadèboukè, Tòsèl, Pènye, Kenskòf, Ti-Rivyè, Raboto, Bas Dèlma, Dèlma 95 , Simon Pele, Belenkou, Warf Jérémie… ces zones réputées zones de bandits, de gangs sont au sein des ambassades les plus influentes du Core Group, dans des consulats honoraires, au dedans de certaines entreprises des gros carcans du secteur mafieux dénommé privé, dans l’enceintes des palais, à l’intérieur des médias à grande écoute. Barbecue, Isca, Izo, Manno, Manilo, Sonson, Ezéchiel, Christ la, Micanord, Ti Junior, Ti Grèg, Vitlehomme, Lanmò 100 Jou, Ti-Lapli, Ti Gabriel, Ti Watson, Bougòy… y sont également.
Ils veulent annihiler les ayants-droit. Leur objectif réside dans la vengeance du caractère et du socialisme du père de cette contrée de nègres de bonnes mœurs et de grandes cultures. La généalogie de l’homme déclarant « nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes », doit faire siennes ses paroles et suivre ses traces pour s’imposer au monde par l’arrogance et l’autonomie indépendantes qui doivent la caractériser. ‘’Koupe tèt boule kay’’. Son indépendance a été prise sur les champs de bataille. En effet, pour vivre pleinement en liberté sa toute liberté, elle se doit l’héritage guerrier de son de cujus père génie militaire de bonne facture et de haut rang, le plus grand démocrate et sociologue de l’histoire de l’humanité.
Haïti terre de combat, de victoire, terre de liberté, d’humanité, terre de grande culture, de moralité, puissent tes filles et fils se réveiller de leur sommeil d’acceptation de n’importe quoi par ta colère, puissent-ils te comprendre et rechercher ton harmonie afin de te rapatrier fierté, grandeur, souveraineté, valeurs ethniques initiées par la batailles de leurs aïeux pour le bien de tous par la motivation de ta fameuse légende ‘’l’union fait la force’’ afin de vivre dans sa plénitude ta richissime devise ‘’LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ.’’
Reynoldon MOMPOINT mompointreynoldson@gmail.com +50944295797