Brutalités policières : SYNAPOHA et SPNH-17 appellent les policiers au respect de la loi lors des manifestations
Depuis le début des mouvements populaires contre Ariel Henry, des manifestants sont victimes de brutalités policières. Deux syndicats de l’institution policière à savoir le syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA) et le syndicat de la Police Nationale D’Haïti (SPNH-17), rappellent aux policiers qu’ils doivent travailler selon la loi et dans la limite de la loi.
Le coordonnateur général du SYNAPOHA, Lionel Lazare conseille à ses frères d’armes que les gouvernements sont passagers pourtant les policiers resteront dans le travail de protéger et servir la population.
De son côté, le conseiller du SPNH-17, Gary Jean-Baptiste soutient que l’ennemi des policiers ne pourrait jamais être BSAP et vice versa. « BSAP avait la charge de surveiller les aires protégées. Pourtant, ces mêmes politiciens l’utilisent pour leurs besoins. BSAP est peut-être en train de mordre son maître », ajoute le syndicaliste.
Des députés, sénateurs, proches du pouvoir, continue le conseiller du SPNH-17, ont intégré des personnes au sein de la PNH. Ces personnes par la suite ont une certaine redevance à ses politiciens. Ces dérives doivent cesser.
« Ce sont les politiciens qui ont détruit toutes les Institutions publiques y compris l’institution policière. C’est qui donne la crise actuelle », argue avec énergie Gary Jean-Baptiste.
Il est normal de convoquer les policiers la veille des manifestations. Les policiers ont pour tâche d’accompagner la population et d’utiliser la force en cas de désordre car manifester est un droit constitutionnel, soutient le responsable du SPNH-17. Léon Charles a divisé la PNH, l’affaiblit puis s’en va, ajoute t-il.