Comme l’État, les compagnies pétrolières déclarent qu’elles n’ont aucune responsabilité dans la rareté des produits pétroliers
La situation des gallons jaunes qu’à connue le pays l’an dernier précisément la saison d’été, refait surface. Toujours le même scénario, des gens dans des longues lignes d’attente avec des gallons jaunes en main. Le pire, pour la même cause, une rareté de carburants. Le directeur général de le BMPAD, Fils-Aimé Ignace Saint-Fleur a déclaré le 17 juin 2020 que l’État n’a aucune responsabilité dans la situation. 24 heures plus tard, exactement le jeudi 18 juin 2020, le président de l’Association des Professionnels de Pétrole (APPE), Randolph Rameau déclare que les compagnies pétrolières ne sont pas responsables aussi de la rareré du pétrole.
« Plusieurs facteurs sont responsables, l’un est le retard au niveau de la livraison. Les compagnies ont placé leurs commandes pour une période allant de 18 au 24 mai pourtant les produits pétroliers sont arrivés le 13 juin 2020 et pour un certain temps ils doivent être mis au repos », a expliqué Randolph Rameau.
Le responsable de APPE soutient que le secteur pétrolier ne jouit aucune sympathie de la part de l’État ni du côté des consommateurs. D’après lui, il y a une mauvaise compréhension de la situation, l’interprétation des gens est incorrecte.
Effectivement, ça crée un malaise social en pleine pandémie. Des gens se trouvent aligner dans des stations d’essences. Même les mesures barrières de protection contre la maladie de covid-19 ne peuvent pas être respectées, souligne Randolph Rameau d’un air regrettable. Toutefois, poursuit-il c’est un manque d’entente entre les acteurs.« Pour un terminal de 140 mille barils, l’État veut qu’il prenne 200 mille barils, reproche l’entrepreneur. Il y a certainement des compagnies qui avaient des réserves de gazoline et de diesel mais elles sont en concurrence donc, aucune d’elles ne va avouer sa quantité restante, indique-t-il ».
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