Dans les ruelles animées de Port-au-Prince, le tumulte persiste, transformant le Champ-de-Mars en un théâtre de conflits armés. La perte tragique du sergent Fourrier Joseph Oril, touché par une balle perdue dans l'enceinte de sa base militaire, amplifie le climat de tension.
Le 1er mars dernier, l'annonce des dirigeants de la CARICOM sur la volonté du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, d'organiser des élections générales d'ici août 2025 a déclenché une montée de stress à Port-au-Prince. La zone du Champ-de-Mars, autrefois un lieu central, est désormais un secteur à éviter en raison des affrontements entre bandits et forces de l'ordre.
Au cœur de ces tensions, des groupes armés tels que la coalition "Viv ansanm" nourrissent des ambitions de contrôle sur le Palais national et le Quartier général des Forces Armées d'Haïti (FAd’H). Les gangs notoires comme "5 segond," l'organisation criminelle "Krache dife" à Bel-Air, et les bandits de Grand-Ravine entravent la circulation, laissant la population locale dans un état d'incertitude persistant. La ville vibre au rythme de ces conflits, laissant entrevoir des défis complexes pour rétablir la stabilité et la sécurité.