Haïti est plongé dans une crise profonde depuis plus de six jours, marquée par l'emprise croissante des gangs armés. Une atmosphère de silence règne du côté des autorités policières, laissant la population livrée à elle-même, sans aucune stratégie apparente pour rétablir l'ordre dans le pays.
Le quotidien des citoyens haïtiens devient insoutenable avec des incendies dévastateurs touchant les entreprises publiques et les commissariats. Les rues se transforment en véritables champs de bataille où les cadavres jonchent le sol, certains même dévorés par des chiens errants, transformant les lieux en un macabre cimetière à ciel ouvert.
La situation politique est également tendue, le Premier ministre Ariel Henry étant actuellement à l'étranger, peinant à regagner son pays en raison de l'annulation de tous les vols vers Haïti par les compagnies aériennes. Le gouvernement semble envisager un vol charter pour faciliter le retour du locataire de la primature.
Les gangs, cherchant à étendre leur influence, ont même tenté de prendre le contrôle de l'aéroport international Toussaint Louverture. Face à cette menace, la population du Cap se mobilise pour faire échec à l'arrivée du Premier ministre Ariel Henry.
Cette crise sans précédent met en lumière l'urgence d'une action gouvernementale immédiate. La stabilité et la sécurité de Haïti dépendent d'une réponse efficace pour endiguer la montée du chaos et restaurer la confiance au sein de la population.