Dans un mouvement dénommé “Plante pikèt », lancé pour protester contre l’insécurité général dans le pays, certains citoyens du Grand-Sud d’Haïti ont empêché dans la matinée du 18 Mars, les vols d’avion issus de l’aéroport Antoine Simon à destination de Port-au-Prince.
Depuis les actes de banditisme à l’entrée Sud de la Capitale, plusieurs départements du pays se communiquent difficilement par voie terreste. Les bandits occupent les artères conduisant dans le Grand Sud du Pays. Martissan, valée de l’ombre de la mort, frontière entre le Sud et la Métropole, est infranchissable sans la volonté des civils armés.
Le transport aérien et maritime déviennent de ce fait, l’alternative pour les habitants de la péninsule Sud. Les prix de transport sont exorbitants. Les produits de première nécessité sont de plus plus rares et deviennent plus chères.
Ainsi, un groupe de citoyens de la région Sud a décidé d’entamer un mouvement de protestation contre l’insécurité et exiger à l’État l’ouverture de la voie terreste occupée par les gangs de Martissant à l’entrée Sud de la Capitale.
Pour donner le ton à cette activité de protestation, ils ont bloqué les vols de l’aéroport principal du Grand Sud du pays.
Mikélo ALCIMAT