Lors d’une interview avec le journal américain New York Times, la veuve du feu président, Jovenel Moïse, a révélé qu’elle envisage sérieusement de se porter candidate à la présidence d’Haïti pour succéder à Jovenel Moïse.
Martine Moïse dit vouloir que les tueurs sachent qu’elle n’a pas peur d’eux. « Je voudrais que les gens qui ont fait ça soient arrêtés, sinon ils tueront tous les présidents qui prendront le pouvoir », a-t-elle déclaré. « Ils l’ont fait une fois. Ils le feront à nouveau », argue Mme Moïse.
En effet, au cours de l’entretien, avec la journaliste Frances Robles du New York Times, elle a déclaré qu’elle compte sérieusement se présenter à la présidence, une fois qu’elle subira d’autres interventions chirurgicales sur son bras droit fracturé.
Un bras droit à perdre ?
Elle a déjà subi deux interventions chirurgicales et les médecins prévoient maintenant d’implanter des nerfs de ses pieds dans son bras, a-t-elle informé. Elle pourrait ne jamais retrouver l’usage de son bras droit, a-t-elle dit, et ne peut bouger que deux doigts. « Le président Jovenel avait une vision », a-t-elle dit, « et nous, les Haïtiens, n’allons pas la laisser mourir », ajoute-t-elle fermement.
I spoke to Martine Moïse, the former First Lady of Haiti, about the night she wants so badly to forget: when Spanish-speaking assassins murdered her husband and left her for dead.https://t.co/roRPZotIvv
— Frances Robles (@FrancesRobles) July 30, 2021
Rappelons que l’ancienne première Dame est retournée aux États-Unis le 28 juillet dernier après, soit 5 jours après les funérailles de son défunt mari.
Constant Haïti