Le gouvernement kenyan a récemment annoncé ses plans de déployer 1 000 policiers en Haïti pour diriger une mission de paix dans ce pays en proie à des troubles. Parmi ces recrues, on compte des officiers affectés à des missions spéciales, ainsi que des spécialistes variés.
Selon une note datée du 7 octobre, les officiers doivent être nommés par leurs superviseurs et appartenir au grade de caporal de police ou d'agent de police. De plus, tous les agents affectés à des missions spéciales doivent posséder plus de cinq ans d'expérience au sein du Service national de police, être âgés de 20 à 40 ans et ne pas avoir eu plus de deux condamnations au cours de leur vie, la dernière datant des six derniers mois.
D'autres exigences incluent une bonne forme mentale, physique et médicale, des compétences de tir avérées, la maîtrise de l'anglais, ainsi qu'un commandement et un contrôle clairs. Ces critères s'appliqueront également aux officiers spécialisés, dont des chauffeurs, des spécialistes de la langue des signes, des prêtres et pasteurs, ainsi que des mécaniciens.
L'approbation du Parlement kenyan est en attente pour que cette mission de paix puisse commencer ses activités. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a déjà donné son aval à cette mission visant à apporter des secours à Haïti, qui est en proie à des défis considérables.
"La demande du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le déploiement d'officiers de police en Haïti sera soumise à l'approbation du Parlement", a déclaré le CS de l'Intérieur Kithure Kindiki.
En plus des policiers kenyan, d'autres contingents de pays partenaires tels que la Jamaïque, les Bahamas et Antigua-et-Barbuda apporteront leur assistance à cette mission de paix.
Haïti est confrontée à une situation difficile, avec des millions de citoyens ayant dû fuir leurs foyers en raison de l'infiltration de gangs et d'incidents dans la capitale, Port-au-Prince. La mission de paix internationale vise à apporter un soutien essentiel à la stabilité du pays.
