Le gouvernement chilien a mis fin, ce 7 janvier, à la mission de son ambassadeur au Venezuela, marquant ainsi un durcissement de la position de Santiago. Bien que les autorités chiliennes écartent l’idée d’une rupture totale des relations diplomatiques, elles estiment que les fraudes électorales au Venezuela et le manque d’ouverture du régime de Nicolás Maduro rendent tout dialogue bilatéral inefficace.
Cette décision intervient à quelques jours de l’investiture de Nicolás Maduro, après sa réélection controversée, largement contestée par la communauté internationale. Le Chili avait déjà exprimé ses réserves lors de l’élection présidentielle, contestant la légitimité du scrutin. En réponse, Maduro avait ordonné l’expulsion des diplomates chiliens, exacerbant les tensions entre les deux pays.
Malgré ce retrait diplomatique, le Chili précise que son consulat à Caracas reste actif pour soutenir les 12 000 Chiliens résidant encore au Venezuela. Bien que les relations entre les deux nations soient à leur plus bas, le gouvernement chilien cherche à maintenir un minimum de liens pour ses ressortissants dans le pays.