Nicolás Maduro est-il sur le point d’être arrêté ? Cette question brûlante agite la scène internationale après l’annonce de mesures sans précédent prises par les États-Unis. Ce jeudi, le régime de Maduro a tenté de renforcer son emprise sur le Venezuela en organisant une cérémonie d’investiture présidentielle jugée illégitime par la communauté internationale. Mais Washington ne reste pas spectateur : une récompense colossale de 25 millions de dollars est désormais offerte pour toute information menant à son arrestation.
Une investiture illégitime dénoncée par Washington
Selon les États-Unis, Maduro a perdu les élections présidentielles de 2024 face à Edmundo González Urrutia. Pourtant, en dépit de ce verdict clair des urnes, le président sortant s’accroche au pouvoir, soutenu par des manœuvres électorales frauduleuses orchestrées par le Conseil National Électoral du Venezuela. L’administration américaine refuse de reconnaître la légitimité de Maduro et exige l’investiture immédiate de González Urrutia pour entamer une transition démocratique.
Une prime record pour capturer Maduro et ses alliés
Pour la première fois depuis des années, le Département d’État américain augmente les récompenses concernant Maduro et ses principaux alliés. Outre les 25 millions de dollars offerts pour Nicolás Maduro et son ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello, une somme de 15 millions est également mise sur la tête de Vladimir Padrino López, ministre de la Défense. Ces montants astronomiques s’inscrivent dans le cadre de poursuites liées à des accusations de narcotrafic remontant à 2020.


Ces annonces révèlent une volonté claire de frapper au cœur du régime. En parallèle, près de 2 000 proches de Maduro sont déjà frappés par des restrictions de visa pour leur rôle dans la répression et la manipulation électorale.
Sanctions économiques et pression internationale
La lutte ne s’arrête pas là. Le Département du Trésor a imposé de nouvelles sanctions à huit responsables vénézuéliens, dont des figures des forces de sécurité et des acteurs politiques proches du régime. Ces sanctions visent à affaiblir le cercle d’influence de Maduro et marquent la troisième série de mesures depuis les élections de juillet 2024.
Les États-Unis ne sont pas seuls dans leur combat. Le Canada, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont également pris des mesures similaires, envoyant un message d’unité face à ce que beaucoup considèrent comme une dictature.
Un soutien renforcé au peuple vénézuélien
Face à la crise humanitaire qui sévit au Venezuela, les États-Unis prolongent également de 18 mois le Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les Vénézuéliens résidant sur leur territoire. Cette mesure humanitaire vise à protéger les citoyens fuyant les conséquences économiques et politiques du régime Maduro.
Vers un futur sans Maduro ?
Alors que Nicolás Maduro s’isole davantage sur la scène internationale, les récentes annonces renforcent l’idée que sa chute pourrait être imminente. Les États-Unis réaffirment leur soutien au peuple vénézuélien, appelant à la libération immédiate des prisonniers politiques et au respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et de manifestation.
L’avenir de Maduro semble plus incertain que jamais. Avec une prime aussi élevée sur sa tête et une pression internationale croissante, la question n’est plus de savoir si, mais quand, il sera capturé.