La Direction générale de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), dans un communiqué ce mercredi 28 juillet, dit prendre acte de la décision du Tribunal des référés ayant tranché en faveur du Dr Réginald Boulos dans ces différends avec l’ULCC.
Selon cette institution de lutte contre la corruption en Haïti, l’ordonnance du Tribunal des référés est surprenante, et a également fait fi de toutes dispositions légales du décret du 8 Septembre 2004, relatif à sa création.
Cependant, l’ULCC ne va pas battre-bat. Elle s’opposera au jugement du Juge Bernard Saint-Vil, constituant les référés ayant décidé d’annuler toutes les contraintes économiques et judiciaires qu’avaient prises l’Unité de Lutte Contre la Corruption contre M Boulos.
Suivant la décision de Me Saint-Vil, il n’y a plus de mandat d’amener contre l’homme d’affaires Reginald Boulos, et que ses comptes bancaires ne sont plus gelés.
Cette Ordonnance a par ailleurs, jugée issue d’une interprétation erronée et superficielle, renforcé la détermination de l’ULCC visant à assainir l’administration publique, gangrénée par les méfaits de la corruption, lit-on.
Mikélo ALCIMAT, journaliste