Société : Santorini, en Bikini, le nouveau challenge qui enflamme les réseaux

Mikélo ALCIMAT

Santorini-En Bikini-Tout-nu. D’aucuns ne savent son origine. Cependant, ce challenge exibitionniste, quasi-nu ou tout simplement nu des jeunes filles éclate depuis une semaine les réseaux sociaux, particulièrement Stic-tock. Des filles se présentent dans une séquence de vidéo de quelques secondes et enlèvent leurs vêtements pour se montrer en dansant, en bikini ou toutes nues.

« Rien ne se perd, tout se transforme en nature», dit-on». À cette génération 2000, on semble retourner à l’antiquité, période préhistorique, où les êtres humains s’habillaient, marchaient presque nus. Leur nudité se dissimulait derrière des petits morceaux de vêtements confectionnés en paille. Non, pas parce-qu’ils n’avaient pas eu l’envie de s’habiller complètement. Ils étaient tout simplement trop peu des gens industriels. Ils sont rudimentaires aux temps modernes, qui apportent tout au monde. Le confort, vêtements de luxe et modelés, moralité, sociabilité, religiosité. Voilà, la civilité. Malheureusement ignorée par les enfants couramment appelé « Ti moun 2000, “génération“ 2000»

À l’ère de la technologie de pointe, tout semble basculer. Les dogmatiques en matière d’habits sont complètement écartés. On s’habille aujourd’hui pour être vu et apprécié, pour se plaire. Cela ne date pas d’hier, il y a longtemps. Cependant, tout a été dans certains ordres, qu’on pourrait appeler code sociale. Ici, faisant référence aux enfants « des 2000 », la mode s’impose. La nudité pour se faire voir, apprécier ou aimer est à la commande. C’est l’unique plaisir qu’ils s’offrent entr’eux.

À tout prix, apparaître, être apprécié, la beauté, le luxe, l’élégance, les mots qui peuvent résumer la recherche exibitionniste corporels de cette génération. Rien ne peut la retenir dans cette marche. Elle s’expose quotidiennement pour y arriver.

« Tu Santorini » dont l’origine demeure inconnue est la nouvelle pratique de nos jeunes filles. Sous un morceau de musique, qui traque les hanches, elles répètent trois mots: se bikini, en bikini, toutouni, souriant elles laissent tomber leur nudité. Une scène purement pornographique qui devrait interpeller les autorités concernées et les personnalités dogmatiques.

Mikélo ALCIMAT, journaliste

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Communicateur • Journaliste • Diplomate